Une
grande dame, attentive aux fragiles,
toujours en action, nous laisse un héritage
construit durant 60 ans :
- Un lieu de fraternité et d’entraide à
PONDICHERY, Inde du Sud,
- On y prend soin des enfants pauvres et de leur
famille, des personnes âgées et isolées,
- On y fournit du travail aux lépreux guéris, un
lieu de vie aux jeunes...
- Des rencontres multiples, en Europe et en Inde
surtout, où elle nous a appris à ouvrir nos yeux,
notre cœur aux injustices, à la misère.
Elle nous a guidés vers la riche culture de l’Inde
ainsi que vers l’ amitié et la collaboration entre
personnes au-delà des différences de pays, de
langue, de religion.
- Son sens de l’accueil, de la fête, de la joie
partagée - qu’elle tient un peu de sa ville de
Liège- resteront un modèle pour nous.
Un vibrant MERCI Madeleine
Si vous souhaitez lui rendre hommage: un versement
sur le compte dons de
Aide au Volontariat en Inde asbl » BE 88 0000 1968
5441
nous permettra de soutenir les projets actuels du
Volontariat : remise en état de l’Atelier SHANTI
et développement de l’aide dans les nouveaux
villages.
L’équipe des administrateurs et
bénévoles vous remercie du fond du cœur
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Voyage des membres liégeois de notre comité (janvier-février 2023)
Partis pour un
séjour, court mais riche en rencontres, une
délégation de Liège est partie le 26 janvier à
Pondicherry.
Notre nouveau
Trésorier, Christian Grandry, Anne NEUZY,
nouvelle responsable parrainages, en
remplacement de l'Abbé Magnée, ainsi que trois
autres bénévoles Marc CROISSIAUX, Urbain
GOOSSENS et Joseph REMACLE rendent visite au
Volontariat, à Madeleine en particulier. Ils
dynamisent notre coopération aux différents
projets en cours et rencontrent de nombreux
filleuls.
Jean Louis et Patricia HENGCHEN séjournent 6
semaines à SANDESH ILLAM. Ils y travaillent
avec SENTHIL, en étroite collaboration avec le
Volontariat.
Vous le savez,
nous tenons beaucoup à prendre en charge tous
nos frais personnels et sommes entièrement au
service des personnes sur place, qui nous font
toujours un bel accueil.
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Nous vous
annonçons le décès de Monsieur l’Abbé José
MAGNEE
né
à Verviers le 30 mars 1927 et décédé à
Liège le 23 décembre 2022.
Avec des
sentiments partagés entre perte, grande
peine, gratitude, reconnaissance.
Il a
servi le Volontariat: les jeunes - notamment
les malades et les apprentis de l’Atelier
BOIS - les enfants, les ouvriers de
l’Atelier Shanti , et toute l’équipe
dirigeante. Il travaillait
encore sur ses dossiers la veille de son
transfert à l’hôpital, il y a six jours.
Dans notre
comité, il était une présence sage,
notre mémoire, notre mentor.
Il
était l’interlocuteur attentif de très
nombreux parrains .
Nous perdons
un ami, un père spirituel.
Madeleine
(fondatrice du Volontariat) et Arnaud de
Blic perdent un ami fidèle et un soutien de
la première heure.
|
Avec
les enfants des crèches et de l’école
maternelle, nous
vous souhaitons un Noël de lumière et de
fraternité, qui entame l’année 2023 avec
la flamme et l’énergie d’un espoir à
réaliser.
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60
ans...ça se fête !
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Le 15 octobre 2022, fête du 60e
anniversaire du Volontariat en Inde
en présence de sa fondatrice.
En 1962, Madeleine quittait Liège
pour PONDICHERY.
Savait-elle alors qu’elle y
consacrerait sa vie ?
Savait-elle la force du projet
qu’elle mettrait en œuvre ?
Savait-elle combien de personnes, en
Inde, en Europe, participeraient à
cet élan de solidarité au service
des moins nantis, des enfants, des
lépreux?
Un
montage photos de la soirée
en 1' 20": voir
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Au village de Santhikuppam : une nouvelle
implantation du Volontariat.
Pose de la première pierre le 11 mai 2022.
Ce village est situé
non loin de notre implantation de Kilingikuppam.
Sa population de basse caste (250 personnes,
anciennement intouchables, maintenant dalits)
avait demandé et reçu l’aide du Volontariat au
moment du 1er confinement de Mars 2020.
Un programme à plus long terme a alors été
établi avec les travailleurs sociaux de notre
organisation, au bénéfice de 54 enfants de 2 à
18 ans. Il est proposé dans un premier temps de
démarrer ce que le Volontariat sait faire : du
soutien scolaire, suivi de la santé des petits
et leurs familles. Ensuite nous envisageons une
aide à la formation de métiers, pour garçons et
filles, des actions de micro-crédit, etc.
CONTEXTE
Pondichéry
est une ville en développement avec de nombreux
petits villages qui l’entourent. Parmi ceux-ci,
se trouvent des dizaines de villages à la
périphérie de Pondichéry et dans le Tamilnadu
proche où les enfants manquent d’opportunités
éducatives : les familles sont extrêmement
pauvres et n’ont donc pas la possibilité de
placer leurs enfants dans une école appropriée
et les écoles publiques, gratuites, ont souvent
un niveau d’éducation assez bas. Les parents
sont généralement non (ou peu) instruits et donc
incapables de soutenir leurs enfants. De plus
leurs logements sont souvent « temporary houses
», c’est-à-dire des huttes parfois sans
électricité et sans eau. Les relations entre
parents sont souvent tumultueuses, conséquence
de la grande pauvreté et de l’alcoolisme,
essentiellement masculin. Enfin la conscience
des bienfaits de l’instruction des enfants pour
un avenir meilleur est loin d’être générale,
surtout pour les filles : les enfants doivent
très tôt participer aux revenus de la famille.
ETUDE
SOCIO-ECONOMIQUE. BESOINS IDENTIFIES
Des
efforts ont été faits pour identifier ces
villages reculés où notre intervention peut être
positive pour la population, et d’abord pour les
jeunes. Après avoir interagi avec quelques
villages et réalisé des études pilotes, nos
travailleurs sociaux avaient sélectionné des
villages de districts voisins, au Tamilnadu.
Nous avons ainsi identifié ce village de
SANTHIKUPPAM, situé dans le district de
Cuddalore du Tamilnadu pour étendre nos
services. Il est aussi assez proche du
Volontariat pour assurer un suivi régulier des
activités : 12 km par la route et 20 à 30
minutes. Nous avons déjà l’expérience du village
de Kilinjikuppam qui se trouve dans le même
district et assez proche. 51 familles habitent
ce village, dont la moitié vivent dans des
huttes avec toits de feuilles de cocotiers
(kittu en Tamoul). Les femmes et les hommes
travaillent surtout (65%) comme ouvriers -ères
agricoles, 20% sont ouvriers qualifiés, 3% sont
en usine et les autres sont sans emploi.
Notre objectif principal était d’identifier les
besoins de ces villageois et d’étudier la
possibilité d’y répondre.
1-
Durant notre enquête, nous avons appris que tout
le monde espérait un centre de soutien scolaire
dans leur village. En effet, il n’y a pas
d’école, 25 jeunes doivent marcher plusieurs kms
pour rejoindre leur école primaire publique.
D’autres enfants fréquentent l’école du village
voisin. Pour leurs études secondaires, les
jeunes devraient se rendre à la ville de
Cuddalore (T.N.), 25 km de leur village, mais
ils préfèrent étudier dans des villages voisins
de Othiyampattu, Villiyanur ou Murungapakkam qui
se trouvent sur le Territoire de Pondichéry.
Quand les enfants rentrent chez eux, seuls une
dizaine d’entre eux ont un soutien scolaire
(payant).
2-Santhikuppam
n’a pas de facilités pour se déplacer, pour se
rendre à l’hôpital, etc. Il leur est donc
difficile d’accéder à un suivi de leur santé.
3-Les
villageois sont aussi confrontés à un sérieux
problème d’eau potable et pour les besoins
domestiques. L’eau publique est insuffisante,
aussi ils (ou plutôt elles !) doivent marcher
jusqu’au village voisin pour en chercher.
4-Les
adultes souffrent d’un sous-emploi chronique et
par conséquent d’une grande pauvreté. Les
perspectives pour leurs enfants ne sont
actuellement pas meilleures.
Extrait du
Journal Volontariat juin 2021
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Un très beau témoignage rédigé par un
bénévole de Toulouse
en visite à Pondi (nov. 2021): ici
|
Le conseil
d'administration et tous les bénévoles de
l'Aide au
Volontariat en Inde
vous présente
leurs meilleurs vœux de
Joyeux Noël
Bonne et
Heureuse Année 2022 |
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En style télégraphique, quelques nouvelles de
PONDY
Pluies de
mousson violentes début décembre.
COVID toujours présent, forte deuxième vague mais
PONDY moins touché que le Nord.
AMAIDHI
ILLAM (personnes âgées) :11 hospitalisations,
pas de décès.
L’Atelier
Shanti : petit regain de travail, grâce aux
commandes pour Noël. Et après ?
Le bâtiment
a très mal supporté la dernière saison des pluies -
importants travaux de ravalement à prévoir
Nos
filleuls : 57 enfants en 12 eme standard reçus sur
base de leur moyenne aux examens de 10 et 11eme
standard.
Hélas, admissions dans enseignement supérieur ne
suivent pas.
A SOURIYA,
restent 3 garçons et à la ferme, plus aucune fille
pensionnaire, suite mesures gouvernementales : on
renvoie tous les enfants dans leurs familles ou chez
un tuteur…
Le Volontariat suit un certain nombre des enfants
dispersés : les maintenir scolarisés et colis
alimentaires.
Soubresauts
de reprise de cours pour les classes de 9 St. (15
ans) et plus, mais les plus jeunes ?
Au Volontariat, crèches et école maternelle à
l’arrêt.
Math,
Tamoul, Anglais…les cours existent pour 9 et
10 standard sur Internet ; Volontariat est aidé dans
la diffusion et la réception par deux organismes,
BHUMI et AID India.
Cours
parascolaires et étude ont repris depuis un mois.
Deux jeunes
filles parrainées ont mis fin à leurs jours. Les
jeunes, en Inde comme ici, sont fragilisés.
Volontariat souhaite dès que possible, créer
des groupes de parole .
Les comités
européens restent à l’écoute et au soutien.
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La pandémie en 2021 à Pondichéry
- 01 mai
2021: rapport
du directeur Sendil Coumarane: ici
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Le cyclone Nivar du 25 novembre 2020
Pondicherry
et sa région vivent une période de précarité, de
perte d'emploi, de sous-alimentation, de soucis
de santé liés au froid, a la pluie, aux eaux
stagnantes. Au désastre du Covid, avec son
blackout (depuis mars 2020), se sont ajoutées
les fortes inondations et destructions du
cyclone NIVAR dont les conséquences perdurent.
Le Volontariat assure l'aide aux familles
parrainées, mais aussi à plusieurs communautés
de villages de la région de CUDALORE qui ont
demandé un soutien. Nos équipes à PONDY
fournissent repas, colis , couvertures, bâches
de protection, soins médicaux qu'ils portent en
camionnette et en centre médical mobile. Les
responsables doivent aussi faire face à des
situations délicates d'enfants maltraités, de
personnes abandonnées...
Merci à
tous ceux qui, grâce à leurs dons, passés ou
futurs (déduction fiscale de 60 % en cette
année particulière), permettent ce travail
d'assistance à ceux qui s'exposent sur place.
La pandémie en 2020 à Pondichéry
- 1erjuin:
lettres
du comité belge
- au
personnel
du Volontariat: ici
- aux
filleuls: ici
- 18
mai: rapport
du directeur Sendil Coumarane: ici
- 5 mai: 45e
jour: vidéo
de présentation de la situation par le directeur
Sendil Coumarane:
ici
- 23 avril:
33e
jour de confinement à Pondichéry: message aux
parrains/marraines
Nous vous espérons en bonne
forme physique et morale, en ces temps
incertains de confinement et de pandémie
Si la
situation peut être grave pour beaucoup dans
le pays, nous sommes aussi préoccupés de celle
dramatique de nombreuses familles indiennes
proches du Volontariat et soutenues par lui.
Beaucoup
de
personnes vivent de petits boulots informels,
au jour le jour, comme vendre du sucre filé,
des samossas préparés par un membre de la
famille, le marché du dimanche, les noix de
coco sur les plages...Tout cela, et aussi les
rickshaws, les emplois à la journée de maison,
dans la construction, les commerces ...sont
interrompus avec le confinement.
Les
enfants scolarisés avaient leur repas de midi
assuré par l'école, mais les écoles sont
fermées...
Pas de
frigo pour garder la nourriture, pas
d'assurance d'aucune sorte...c'est rapidement
l'effondrement de la famille.